Cold War
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Les Systèmes Economiques Empty Les Systèmes Economiques

Sam 5 Mai - 5:45

Les Systèmes Economiques



Capitalisme Libéral



Ce système économique très connu consiste à laisser une liberté totale au marché et à l’entreprise. On favorisera ainsi la prise de risque des particuliers plutôt que la prise en main par l’Etat. En réalité, ce dernier ne sert ici qu’à protéger les intérêts des particuliers et des entreprises et à protéger le marché des débordements. La cohésion sociale et économique est assurée par le marché en lui-même, qui fait tout seul, sans recevoir d’aide.
Le capitalisme est souvent en démocratie, car il faut pouvoir assurer une liberté totale aux investisseurs et aux consommateurs. Les régulations sur la production et la consommation ne doivent pas exister. Quelques entreprises d’Etat sont possibles, mais elles sont rares et traitées sur le même plan que les entreprises privées.

Bonus/Malus :

  • Prix des infrastructures publiques : +10%
  • Croissance du PIB privé : +0,7% par an
  • Bonus de stabilité économique
  • Grande attirance des entreprises étrangères
  • Interdiction de provoquer délibérément de l’inflation


Bonus à choisir :

  • Croissance du PIB privé : +0,3% par an
  • Bonus de stabilité politique
  • Immigration économique des entreprises
  • Bourse surpuissante (bonus d’influence économique sur les pays étrangers)
  • Investissements tentaculaires (les investisseurs nationaux ont de l’argent placés dans tous les pays qui acceptent le libéralisme)


Malus à choisir :

  • Croissance du PIB public : -0,3% par an
  • Malus de stabilité économique
  • Chômage léger
  • Cycles de Kondrattief (peut se combattre)


Capitalisme Rhénan



Le capitalisme Rhénan prend ses bases dans des communautés fortes et soudées. Ce système est, un peu comme l’économie sociale de marché, un mélange entre l’Etatique et le privé, en ajoutant une très forte composante « locale ». Ainsi, on préférera les banques régionales à la bourse pour le financement des entreprises ; ces entreprises nouvellement lancées se basent plus sur un auto-financement que sur un appel aux investisseurs, et utilisent beaucoup les partenariats avec les clients, les fournisseurs et les employés, afin de fiabiliser ceux qui vont graviter autour de la structure ; enfin, en plus de cela, de forts partenariats entre de puissants syndicats patronaux et salariés s’organisent dans les entreprises, afin de régler très vite les problèmes, de limiter les conflits ainsi que les interventions de l’Etat.
Les salariés disposent d’une très bonne protection sociale, qui aide à retourner dans le monde du travail rapidement après avoir quitté le sien. Enfin, la stabilité monétaire du pays est assurée indépendamment du gouvernement, ce qui permet de ne pas trop mêler l’Etat aux affaires économiques du pays.

Bonus/Malus :

  • Prix des infrastructures publiques : +5%
  • Croissance du PIB privé : +0,5% par an
  • Bonus de stabilité économique
  • Augmentation de la stabilité politique
  • Interdiction de provoquer délibérément de l’inflation


Bonus à choisir :

  • Prix d’une bourse commune : -5%
  • Croissance du PIB privé : +0,2% par an
  • Augmentation de la stabilité économique
  • Bonus industriel léger
  • Bonus financier léger


Malus à choisir :

  • Prix des infrastructures publiques : +5%
  • Croissance du PIB public : -0,2% par an
  • Peu de dynamique sociale
  • Moindre attirance des entreprises étrangères


Corporatisme d’Etat



Le corporatisme d’Etat, ou corporatisme fasciste, tend vers une économie planifiée, mais diffèrent sur un certain nombre de points. Par exemple, là où les communistes utilisent un appareil bureaucratique extraordinairement vaste, les fascistes se contentent de nationaliser les syndicats, patronaux comme salariés, et de les faire travailler ensemble. Les entreprises, nationalisées aussi, sont ainsi administrée par les employeurs et les employés sur un pied d’égalité. Pour garantir les droits des travailleurs, chaque Corporation dispose de ses propres avantages ; la plupart du temps, ces avantages sont sociaux, bien qu’ils soient définis par la race de ceux qui travaillent. Ainsi, l’économie planifiée et le corporatisme d’Etat ne se différencient quasiment que par l’idéologie politique qui se trouve derrière, et non pas dans les faits économiques.

Bonus/Malus :

  • Prix des infrastructures publiques : -10%
  • Croissance du PIB public : +0,3% par an
  • L’inflation a moins d’effets négatifs sur l’économie
  • Malus de stabilité politique
  • Aucun PIB privé


Bonus à choisir :

  • Prix des infrastructures publiques : -5%
  • Croissance du PIB public : +0,2% par an
  • Equilibrage de l’économie (moins de risques d’inflation)
  • Stabilisation politique légère
  • Syndicats puissants


Malus à choisir :

  • Peu de dynamique sociale
  • Chômage léger
  • Déséquilibrage économique (plus de risque d’inflation ; incompatible avec le bonus « Equilibrage de l’économie)
  • Syndicats faibles (incompatible avec le bonus « Syndicats puissants »)


Corporatisme traditionnaliste



Dans ce système économique, l’on cherche à retourner à un passé lointain en termes d’économie ; ainsi, on renouera avec les racines religieuses du pays pour former des Corporations uniques de travailleurs. Pour travailler dans une branche, il faut se former dans cette branche et intégrer cette Corporation, puis ne plus jamais en changer. La mobilité sociale est donc extrêmement réduite dans un tel système.
De surcroît, les individus ne sont plus considérés comme des êtres libres et en concurrence lorsqu’ils sont au travail, mais comme les membres d’un organisme organisés qui doit travailler ensemble, main dans la main.  Ainsi, chaque individu a son rôle à jouer, pour le bien de la totalité de la Corporation, mais n’est considéré que comme un morceau de la Corporation, et non pas comme un individu.

Bonus/Malus :

  • Prix des infrastructures publiques : -5%
  • Croissance du PIB public : +0,3% par an
  • Bonus de stabilité économique
  • Aucune dynamique sociale
  • Aucun PIB privé


Bonus à choisir :

  • Prix des infrastructures publiques : -5%
  • Croissance du PIB public : +0,2% par an
  • Augmentation légère de la dynamique sociale
  • Assises religieuses sur l’économie
  • Légalisation des capitaux privés


Malus à choisir :

  • Ralentissement de l’industrialisation
  • Urbanisation faible et lente
  • Emigration économique
  • Croissance du PIB public : -0,2%


Économie planifiée



Le système de l’économie planifiée consiste à créer des plans de production annuels ou pluriannuels, et tend à rendre commune la propriété et les moyens de production, soit par la collectivisation, soit par l’Etatisation. Ce système peut être bureaucratique, c’est-à-dire que les membres du gouvernement planifient l’économie Nationale, ou démocratique, c’est-à-dire que les différentes collectivités planifient elles-mêmes leur économie. Dans l’économie planifiée, la propriété privée et les entreprises n’existent pas ; tout est soit aux mains des ouvriers, qui gèrent eux-mêmes en assemblées les moyens de production, soit aux mains de l’Etat directement, qui gère l’entièreté de l’économie du pays. La deuxième option demande un appareil bureaucratique et Etatique absolument gigantesque.

Bonus/Malus :

  • Prix des infrastructures publiques : -10%
  • Croissance du PIB public : +0,3% par an
  • L’inflation a moins d’effets négatifs sur l’économie
  • Malus de stabilité politique
  • Aucun PIB privé


Bonus à choisir :

  • Prix des infrastructures publiques : -5%
  • Croissance du PIB public : +0,3% par an
  • Bonus de stabilité économique
  • Collectivisation (bonus de PIB/Habitant)
  • Etatisation (bonus de PIB National)


Malus à choisir :

  • Malus de stabilité politique
  • Bureaucratie titanesque (Malus de PIB/Habitant)
  • Administration mono-tâche (Malus sur la croissance économique)
  • Encadrement de la pensée (Malus de production technologique)



Économie sociale de marché



Le principe de l’économie sociale de marché est d’être un système économique qui mélange une liberté des marchés à une économie Etatique. Ainsi, l’Etat va fortement réguler les échanges économiques, car il est estimé dans ce système que le marché ne saurait à lui seul s’occuper de la cohésion social. L’économie sociale de marché adopte une vision résolument Marxiste, tout en conservant un fort lobbying, ce qui permet à toutes les institutions, publiques et privées, d’avoir leur voix au chapitre et de défendre leurs intérêts personnels.
Le chef d’Etat, et le gouvernement dans son ensemble, dans ce système économique se doivent d’être forts afin d’assurer la cohésion de toute la société. L’inflation est fréquemment utilisée à petite dose afin de permettre une légère croissance économique lorsque c’est nécessaire, et les droits aux entreprises sont largement régulés, afin d’éviter une toute puissance des structures privées sur les structures publiques.

Bonus/Malus :

  • Prix des infrastructures publiques : -5%
  • Croissance du PIB privé : +0,3% par an
  • Bonus de stabilité politique
  • Moindre attirance des entreprises étrangères
  • Légère fuite des entreprises nationales

    Bonus à Choisir :

    • Coût d'établissement d'un service public : -5%
    • Plus forte intervention du privé dans l'économie nationale
    • Diminution légère de l'inflation
    • Diminution légère du chômage
    • Bien vu à l’international


    Malus à Choisir :

    • Augmentation légère du Clientélisme
    • Légère augmentation de l'instabilité économique
    • En cas de diminution cassante de la Croissance Economique, augmentation des malus
    • Facilement fragilisé par la corruption




Etat-Providence



Le principe de l’Etat-Providence est de mettre en place de grandes ponctions au niveau des impôts et des taxes afin de redistribuer les richesses au mieux. On parle aussi de Social-Démocratie. L’Etat-Providence est une des nombreuses dérives de l’idéologie Marxiste, qui aurait totalement accepté et intégrer le libéralisme ; mais, au lieu de faire à parts égales, la social-démocratie a absorbée le libéralisme pour créer quelque chose de nouveau.
L’Etat-Providence se base énormément sur une économie de services et préfère acheter ses produits finis à l’extérieur. Généralement, ils disposent d’excellents ingénieurs et techniciens et sont très en avance technologiquement sur les autres pays. Néanmoins, en cas de crise généralisée, ils sont les premiers touchés, et c’est pourquoi les social-démocraties se doivent de maintenir un équilibre budgétaire et économique global très strict.

Bonus/Malus :

  • Coût d’établissement d’un service public : -10%
  • Croissance du PIB/Habitant : +0,3% par an
  • Bonus de stabilité politique
  • Très dépendant des ressources importées
  • Doit maintenir un équilibre budgétaire quasi-parfait


Bonus à Choisir :

  • Coût d'établissement d'un service public : -5%
  • Aimant à migrants
  • Permets un fort patriotisme facilement (diminue l'instabilité politique)
  • Augmente l’efficacité générale de l’armée et de l’économie grâce à la couverture médicale universelle
  • Bien vu à l’international


Malus à Choisir :

  • Fuite des Riches
  • Requiert une administration performante et large pour fonctionner proprement
  • En cas de diminution cassante de la Croissance Economique, augmentation des malus
  • Facilement fragilisé par la corruption
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